Chapitre 21 - Livre II :
"Peu à peu, la pluie cessera"

Lorsque mes paupières douloureuses s'ouvrirent, je reconnus immédiatement ma chambre à la Villa, je me relevais doucement dans le confortable lit et regardais autour de moi, la pièce était parfaitement rangé, chaque fois était à sa place. Je mordis ma lèvre douloureuse et une marque rouge de brûlure à mon poignet m'effrita douloureusement la peau. Tout ce que je pouvais me souvenir était le feu, la mort, le sang.
-Elle est réveillée !
Mon coeur s'affola, c'était la voix de mon père, je me redressais et l'appelais mentalement. Je n'avais pas assez de force pour crier. Il entra dans la chambre, toujours aussi magnifique, il semblait parfaitement bien. Il s'assit près de moi et caressa ma tête. Il allait bien, dieu, je ne pouvais pas y croire. Il allait bien, c'était trop beau pour être vrai.
-Je suis heureux que tu vas bien, aussi.
-Et maman ?
-Elle va bien. Tu nous as tous sauvés Renesmée.
-Quoi ?
Comment ça que je les avais tous sauvés ?
-Le feu que tu as déclenchés, il jaillissait uniquement sur eux, tu les as tous tués par ton feu, et on a pu s'enfuir et on t'a prit avec nous avant que la bâtisse n'explose par le feu et on est partit.
-Je croyais que vous êtiez morts...
-Non, mon coeur. Seulement mal en point, mais tout le monde va mieux et personne n'a été aussi blessé que toi. La puissance avec laquelle tu as déclenché le feu aurait pu te tuer.
-Comment va Alice ? Et Jasper ? Et toute la famille ?
-Ils se portent tous très bien. Alice a récupéré sa jambe, elle a finit par se moudre à nouveau avec son corps. Jasper aussi va très bien.
-Et...Et Jacob ?
-Il est en vie, il va s'en remettre.
-Tu crois que c'est terminé avec Jacob ? Il ne m'aime plus, hein...
-Vous aurez tout le temps d'en parler, après, ma chérie. Ta mère veut te voir...
Ma mère entra dans la pièce, sanglotant sans larmes lorsqu'elle me vit. Elle me serra avec précaution et prit mes deux joues entre ses mains glacées.
-Dieu, tu nous as fais tellement peur, ma puce.
Je posais ma main sur sa joue et lui transmis mon amour et ma joie de la voir puis, lui rendis son étreinte . Elle me laissa me reposer, tandis que le reste de la famille défila. Jamais je ne fus aussi contente de tous les avoir contre moi.
Maintenant que toutes les menaces étaient éliminés, nous étions les nouveaux rois vampires mais nous serions bien plus justes que les Volturis et personne ne ferait de mal à nouveau à ma famille ou à mes amis.
Un flash d'une tête volant dans la salle me rappelant horriblement Ryan me traversa, je regardais mon père qui secoua tristement la tête.
-J'ai revu Ryan et Matthew. Mais les deux sont morts, n'est-ce pas ?
-Je ne sais pas, ma puce. Matthew est définitivement mort, Jacob s'en est occupé lui-même. Ryan...Je ne sais pas.
-Qu'en est-il du bilan des morts ?
-Grâce à toi, il n'y a rien de plus que des blessés, ma puce.
-Et nos alliés vampires et enfants de la lune ?
-Ils sont partis, Renesmée. Tu ne te rends sûrement pas compte mais tu as été dans le coma pendant un mois et deux semaines. Et puis nous avons signé un traité pendant tout ce temps, nous avons fais la paix avec les enfants de la lune, ils sont désormais, tolérés dans notre monde.
-C'est bien que tout le monde soit en harmonie, maintenant. Vraiment bien.
Rosalie me regarda et m'adressa un sourire apaisant, je la regardais curieusement et lui demandais :
-Quoi ?
-Julianne va bien, elle a accouché de deux magnifiques bébés, Kareem et IIago. Elle voudrait que tu sois la marraine de IIago.
-M-Moi ?
-Oui, toi. Petite idiote. Dieu que je suis heureuse que tu vas bien, ma chérie.
-Je suis heureuse qu'on soit tous bien, aussi.
-Tout ira bien maintenant, je te le promets.
...
La mer bleu s'étendait à perte de vue, le soleil brillait fort, tapant contre mes yeux, m'obligeant à les fermer. Je respirais à pleins poumons l'air frais de la Push.
Je me débarrassais de mes tongs et m'approchais de l'eau glacée, personne sauf les Quileutes n'osait se baigner dans cette eau. Elle était gelée, et pourtant le contact du froid contre mes pieds me fit soupirer de bonheur. Bonheur. Voilà un mot dont, pendant longtemps, j'avais oublié la signification. J'étais encore incertaine de sa définition et de si c'était le sentiment qui recommençait à tout doucement m'envahir. Au fond de moi, ça ne l'était pas, je le savais. Mais j'étais en paix, malgré tout. Mes cheveux auburn dansaient doucement derrière moi, . J'aurais voulu capturer la beauté de ce moment, mais même une photo, n'aurait pas pu décrire la sérénité que représentait ce paysage pour moi. N'importe qui aurait préféré largement une plage sur une île paradisiaque jointée à la Mer des Caraïbes ou au Pacifique, où l'eau est chaude et turquoise, où les poissons sont colorés.
Et bien moi, non. Si on m'avait proposé d'aller dans une des ces îles à cet instant même, j'aurais répondu très simplement. Non. Je préférais la Push. Je préférais l'eau froide aux reflets grisâtres sans poissons, car la Push était mon lieu de paix. Le doux bruit des vagues auraient pu m'endormir chaque nuit.
La Push était l'endroit où j'avais grandis, la première mer que je n'ai jamais vu, petite, la première dans laquelle je m'étais baignée et la dernière dans laquelle je me baignerais, j'aurais sacrifié n'importe quels voyages pour pouvoir rester ici toute ma vie. Devant cette mer, sans plus penser à rien, sauf au à la sérénité. Ce ne serait pas facile, j'avais encore beaucoup de chose à passer au delà.
Je me débarrassais de mes tongs et m'approchais de l'eau glacée, personne sauf les Quileutes n'osait se baigner dans cette eau. Elle était gelée, et pourtant le contact du froid contre mes pieds me fit soupirer de bonheur. Bonheur. Voilà un mot dont, pendant longtemps, j'avais oublié la signification. J'étais encore incertaine de sa définition et de si c'était le sentiment qui recommençait à tout doucement m'envahir. Au fond de moi, ça ne l'était pas, je le savais. Mais j'étais en paix, malgré tout. Mes cheveux auburn dansaient doucement derrière moi, . J'aurais voulu capturer la beauté de ce moment, mais même une photo, n'aurait pas pu décrire la sérénité que représentait ce paysage pour moi. N'importe qui aurait préféré largement une plage sur une île paradisiaque jointée à la Mer des Caraïbes ou au Pacifique, où l'eau est chaude et turquoise, où les poissons sont colorés.
Et bien moi, non. Si on m'avait proposé d'aller dans une des ces îles à cet instant même, j'aurais répondu très simplement. Non. Je préférais la Push. Je préférais l'eau froide aux reflets grisâtres sans poissons, car la Push était mon lieu de paix. Le doux bruit des vagues auraient pu m'endormir chaque nuit.
La Push était l'endroit où j'avais grandis, la première mer que je n'ai jamais vu, petite, la première dans laquelle je m'étais baignée et la dernière dans laquelle je me baignerais, j'aurais sacrifié n'importe quels voyages pour pouvoir rester ici toute ma vie. Devant cette mer, sans plus penser à rien, sauf au à la sérénité. Ce ne serait pas facile, j'avais encore beaucoup de chose à passer au delà.
Des mois étaient passés depuis le combat, un enterrement pour Charlie fut organisé bien qu'il n'y ait aucune dépouille, tout ce processus avait semblé absurde, comme sa mort, il avait périt pour absolument rien, il n'y avait aucun symbolisme, aucune métaphore, juste le destin tragique de la vie. Personne n'avait entendu parler de Ryan à nouveau, il avait probablement périt dans les flammes, sa maison en Italie avait été fouillé et trouvée vide. Je savais pertinemment que si il avait survécu il serait venu nous rendre visite, me rendre visite. J'avais regardé une dernière fois sa maison, puis, j'ai démarré un petit feu qui se propagea bien rapidement, je suis partie sans me retourner alors le bois se transformait en cendres.
Kimberley avait quitté la ville, le pays même, après la mort de Jared, elle ne supporta plus de rester ici. La dernière qu'elle fut vut, elle nous traita tous de dégénérés, d'espèces contre-nature et qu'elle nous haïrait toujours pour l'avoir transformée, pour avoir gâchée sa vie, à jamais. Après, elle disparut dans la nature.
Julianne et Embry passent leurs temps à s'occuper de leurs deux petits, ils sont heureux, tous les deux. Ou du moins apprennent à redécouvrir la définition du mot petit à petit.
Seth avait quitté la ville, il nous avait tous serré dans ses bras, même Embry et Julianne. Il savait qu'il ne gagnerait rien à rester ici, Embry et Julianne furent très reconnaissants de son choix, bien que, j'en étais sûre, Seth était partit plus pour lui que pour quiconque d'autre. Je l'ai serré très fort dans mes bras et lui ai dit qu'il pourrait revenir quand il voulait. Il m'a sourit, sourire que quiconque aurait cru voudrait dire : "Bien sûr on se reverra" mais il ne reviendrait jamais et nous le savions tous. Plus tard, on apprit que Leah était partit avec lui. Bientôt tous les Clearwater avait disparu de Forks et de nos vies.
Quant à Jacob, coupable à s'en tuer d'avoir laissé arriver ce qui était arrivé durant la bataille contre les Volturis il s'était convaincu de mettre en oeuvre tout ce dont il était capable pour que je lui dise qu'on arrête et que je le quitte. Pour ma sécurité. Un soir après la bataille qui avait finit en flammes, il était venu, furieux que je ne l'ai pas encore quitté, il m'a hurlé dessus. Me demandant ce qui n'allait pas avec moi. Très calme, je lui ai répondu : "Tout". Il s'est alors effondré en larmes et m'a tout raconté. Notre couple ne s'est pas reformé en un claquement de doigt, on travaille encore, aujourd'hui, pour reconstruire ce qui avait brisé, détruit, éclaté. J'aimerais dire que c'est facile d'aimer et d'être aimée par Jacob Black à nouveau, mais plus rien n'était facile maintenant et nous le savions. Il me faudrait encore tellement de temps pour apprendre à vivre avec tout ce qui s'était passé, la mort, la souffrance, la noirceur mais on y arriverait. C'était, la dernière chose dont j'étais encore sûre.
On y arriverait. On avait toute l'éternité pour cela.
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Prochain chapitre ---> Épilogue
Les chapitres sont courts, c'est à dire que le 21 et l'épilogue formaient un seul chapitre à la base, mais j'ai modifié cela. On se revoit à l'épilogue
Emma.